LE SECRET DES YEUX COUCOU

Sur certains types de poupées, sur la fabrication, sur les mécanismes, ...

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Parsifal

LE SECRET DES YEUX COUCOU

Message par Parsifal » 10 juin 2012, 18:11

Expliqué par Claude Réfabert

L’invention est relative aux yeux artificiels et elle concerne plus particulièrement
(parce que c’est dans leur cas que son application parait devoir présenter le plus d’intérêt) mais non exclusivement,
parmi ces yeux, ceux pour des poupées, des figurines, des mannequins, des animaux naturalisés, des dessins sur des panneaux
publicitaires, et analogues.
Elle a pour but surtout de rendre tels les yeux du genre en question qu’ils répondent mieux que jusqu’à présent
aux divers desiderata de la pratique, notamment en ce qui concerne l’illusion que ces yeux peuvent donner a un
spectateur d’être suivi du regard en passant devant eux.


Elle consiste principalement à constituer au moins la partie principale du blanc de l’oeil par une surface tronconique concave
vers l’avant, Et disposer la surface annulaire représentant l’iris en retrait par rapport à ladite surface tronconique
en donnant au moins à sa zone périphérique également une forme tronconique et a représenter la pupille par une
surface convexe faisant saillie vers l’avant par rapport au bord intérieur de l’iris et ayant de préférence la forme
d’une calotte sphérique, toutes ces surfaces étant recouvertes vers l’avant par un corps lenticulaire transparent, de préférence en matière plastique.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions qui s’utilisent, de préférence,
en même temps mais qui pourraient, le cas échéant, ^rtre utilisées isolément et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d’application (ceux pour lesquels on l’applique aux poupées, figurines, mannequins,
animaux naturalisés et panneaux publicitaires) ainsi que certains modes de réalisation des susdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les yeux artificiels du genre en question,
comportant application des mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, les moules et
autres outils spécialement agencés pour leur fabrication ainsi que les ensembles, tels que poupées, figurines, mannequins, animaux naturalisés, panneaux publicitaires, etc., comportant de semblables yeux artificiels. Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à
l’aide du complément de description qui suit ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d’indication.
La figure 1, de ces dessins, montre en une coupe axiale très agrandie un oeil de poupée établi conformément à ‘invention.
Les figures 2 et 3 montrent schématiquement, sous deux angles différents, une partie d’une tête de poupée dont les yeux sont établis conformément à l’invention.
La figure 4• montre en coupe axiale un oeil artificiel établi suivant un autre mode de réalisation de l’invention.
Selon l’invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d’application, ainsi que selon ceux des modes de
réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu’il y ait lieu •d’accorder la préférence, se proposant d’établir
un oeil artificiel par exernple pour une poupée, une figurine, un mannequin, un animal naturalisé, ou destiné à être placé à l’endroit de l’œil d’un dessin sur un panneau publicitaire, on s’y prend comme suit ou de façon analogue. •
On constitue au moins la partie principale du blanc de l’oeil par une surface tronconique 2 (fig.1) ou 2a (fig, 4), concave vers l’avant et supportée per un élément 1 ou la.
On dispose la surface annulaire 3 ou 3a, représentant l’iris, en retrait par rapport à ladite surface tronconique 2 ou 2a, en donnant au
moins à sa zone périphérique également une forme tronconique; On représente la pupille 4 ou 4a -par une surface ' convexe, de
préférence en forme de calotte sphérique, faisant saillie vers l’avant par rapport au bord intérieur de l’iris 3,Et l’on recouvre toutes les
surfaces en question, vers l’avant de l’oeil, par un corps lenticulaire transparent 7 ou 7a, de préférence en matière plastique.
Le corps lenticulaire présente avantageusement sur la partie avant de l’oeil une surface convexe 6en forme de calotte sphérique
susceptible de constituer le globe de l’oeil vers l’avant.
Selon un premier mode de réalisation, représenté sur Ia figure 1, on constitue le corps lenticulaire par une lentille bi-convexe 7.
On peut prévoir entre la surface arrière de la lentille 7, .d’une part, et les surfaces 2 et 3, d’autre part, un espace que l’on peut
remplir d’un liquide transparent 8 (eau, huile, etc.).
Dans le mode de réalisation selon la figure 1. Le globe 1 de l’oeil présente, dans le fond de la cavité tronconique 2, un alvéole cylindrique 5
dans le quel est inséré un élément constituant la surface 3 représentant l’iris, élément dans lequel est inséré, à son tour, un autre élément 4 constituant la pupille. Tous ces éléments sont obtenus par moulage et sont colorés dans leur masse.
La surface tronconique blanche 2 présente entre les plans A•A1et B-B1 des génératrices de préférence légèrement incurvées
dont l’inclinaison moyenne est relativement faible par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe de l’oeil. La surface 2 est
avantageusement raccordée à la surface 3, par l’intermédiaire d’une surface annulaire qui s’étend entre les plans B—B1 et
C-C1 et •dont l’inclinaison par rapport au susdit plan perpendiculaire a l’axe de l’oeil est bien supérieure à l’inclinaison de la surface 2
mais inférieure a 90°. De préférence, cette surface de raccordement annulaire est constituée, dans sa zone antérieure,
par le bord arrondi de l’alvéole cylindrique 5 de la partie blanche 1 et, dans sa zone postérieure, par le bord à arête aigue dirigé
vers l’avant, de l’élément supportant la surface 3 qui représente l’iris. Bien entendu, on a soin de réaliser, dans le plan de
séparation C-C1, entre les deux zones, un raccord lisse, sans discontinuité et pratiquement invisible pour l’observateur.
Dans le cas du mode de réalisation selon la figure 4, le corps lenticulaire transparent 7a recouvrant vers l’avant les surfaces 2a
du blanc de l’oeil et 3a de l’iris, remplit tout l’espace compris entre la surface extérieure bombée 6a du corps lenticulaire et les
surfaces 2a, 3a et celle de la pupille 4a.La partie blanche 1a du globe de l’oeil présente avantageusement dans le fond de la
cavité conique 2a, une ouverture 5a dans laquelle la zone du sommet du corps lenticulaire 7a peut être atteinte depuis le coté
arrière de l’oeil. Le corps transparent 7a qui, de préférence, est obtenu par moulage en une matière plastique transparente et
réuni avec la partie blanche 1a de l’oeil, soit par surmoulage, soit par collage, présente, à son sommet, une dépression
sphérique 4a, recouverte d’un revêtement noir, pour constituer la pupille, alors que la zone annulaire 3a, entre la pupille 4a
et le bord 5a du blanc la, est recouverte d’un revêtement d’une autre couleur, pour constituer l’iris.
Le corps lenticulaire 7a, a, de préférence, la forme d’un secteur sphérique du globe de l’oeil, la pupille 3a étant située dans
le centre de ce globe. Les revêtements en couleur des parties 5a. et/ou 4a du corps 7a peuvent étre métallisés et/ou comporter
tout additif luminescent ou phosphorescent susceptible d’augmenter l’éclat de la coloration.
Avantageusement on prévoit, par moulage, dans la partie 3a du corps 7a, des rainures ou stries allant de la pupille 4a au
bord 5a intérieur du blanc de l’oeil. En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient un oeil artificiel
qui donne au spectateur, se déplaçant devant lui, l’illusion .de le suivre du regard. Comme il va de soi et comme il résulte d’ailleurs
de ce qui précède, l’invention ne se limite nullement et ceux de ses modes d’application, non plus -qu’a ceux des modes de
réalisation de ses diverses parties ayant été plus particulièrement indiqués, elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.


Extrait du brevet du 25 Novembre 1959.

croquis :
coucou-03.JPG
coucou-04.JPG
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Noellie
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Re: LE SECRET DES YEUX COUCOU

Message par Noellie » 10 juin 2012, 18:28

Le texte est ardu, :thinking1:

mais on comprend mieux avec les croquis ! :content4:

Blague à part, c'est très intéressant ! :bravo5:

Merci Parsifal ! :merci1:

3dhelene

Re: LE SECRET DES YEUX COUCOU

Message par 3dhelene » 10 juin 2012, 18:32

:merci1: :merci1: :merci1:

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Wendy
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Re: LE SECRET DES YEUX COUCOU

Message par Wendy » 11 juin 2012, 00:54

Mais que je suis contente de ne pas avoir dû traduire ce truc ! :mdr3:
C. Réfabert est un inventeur, mais pas un écrivain. A la première lecture, j'avoue n'avoir rien compris. Je m'y remettrai à tête reposée... :mrgreen:

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Ktrine
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Re: LE SECRET DES YEUX COUCOU

Message par Ktrine » 11 juin 2012, 08:52

je préfère VOIR comment ça marche, plutôt que SAVOIR... :berk1: :(

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Re: LE SECRET DES YEUX COUCOU

Message par Marraine » 11 juin 2012, 09:19

Bon, moi je n'ai pas fait l'ENA, aussi je vais me contenter de les regarder droit dans les yeux, tout simplement et admirer en secret, la technique ;-)


J'ai déplacé le sujet dans le centre de recherches, afin qu'il ne se perde pas dans le tchat ;-)

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